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Avocat Droit de la Famille / Droit Pénal

Les questions les plus posées

Le Cabinet d'avocats Avothemis intervient exclusivement dans les domaines du Droit de la Famille et du Droit Pénal pour vous apporter son expertise par des conseils juridiques personnalisés.

Vous trouverez une liste de questions les plus fréquemment posées :



Il est essentiel de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour obtenir des conseils adaptés à votre situation spécifique. Voici quelques étapes générales que vous pourriez rencontrer dans le processus de divorce :

  • Réflexion et décision : Prenez le temps de réfléchir à votre situation et de déterminer si le divorce est la meilleure solution pour vous et votre famille.
  • Consultation d'un avocat : Trouvez un avocat spécialisé en droit de la famille pour discuter de vos options et des conséquences potentielles d'un divorce.
  • Établissement des motifs de divorce : Certains pays exigent que vous fournissiez un motif valable pour divorcer, comme l'adultère, l'abandon, la cruauté, la séparation de fait, etc.
  • Préparation et dépôt de la demande de divorce : Votre avocat préparera et déposera la demande de divorce auprès du tribunal compétent.
  • Notification au conjoint : Votre conjoint doit être informé de la demande de divorce et recevoir une copie des documents déposés.
  • Réponse du conjoint : Votre conjoint a généralement un certain délai pour répondre à la demande de divorce, en acceptant ou en contestant les termes proposés.
  • Négociation et médiation : Si vous et votre conjoint ne parvenez pas à un accord sur les questions liées au divorce, comme la garde des enfants, la pension alimentaire, la répartition des biens, etc., vous pourriez devoir participer à une médiation ou à des négociations pour résoudre ces problèmes.
  • Audience devant le tribunal : Si les négociations et la médiation ne permettent pas de résoudre les questions en litige, une audience devant le tribunal peut être nécessaire pour que le juge tranche sur ces questions.
  • Jugement de divorce : Une fois toutes les questions résolues, le juge rendra un jugement de divorce, qui mettra officiellement fin à votre mariage.
  • Exécution du jugement de divorce : Vous devrez peut-être prendre des mesures pour mettre en œuvre les termes du jugement de divorce, comme diviser les biens, mettre en place des pensions alimentaires, etc.

Il est important de se rappeler que chaque situation est unique et que le processus de divorce peut varier en fonction des circonstances. Consultez toujours un avocat spécialisé en droit de la famille pour obtenir des conseils spécifiques à votre situation.


Il existe plusieurs types de divorce, chacun ayant ses propres caractéristiques et procédures. Voici les principaux types de divorce en France :

  • Divorce par consentement mutuel : Ce type de divorce est le plus rapide et le plus simple. Les deux conjoints sont d'accord sur le principe du divorce et ses conséquences (partage des biens, pension alimentaire, garde des enfants, etc.). Depuis 2017, le divorce par consentement mutuel peut être conclu sans passer devant un juge, à condition que les deux parties soient d'accord et qu'elles soient chacune représentées par un avocat. Les avocats rédigent une convention de divorce, qui est ensuite enregistrée chez un notaire.
  • Divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage : Dans ce type de divorce, les conjoints sont d'accord sur le principe de la rupture, mais pas nécessairement sur les conséquences du divorce (partage des biens, pension alimentaire, garde des enfants, etc.). Ils doivent comparaître devant un juge, qui statuera sur les questions en litige.
  • Divorce pour altération définitive du lien conjugal : Ce type de divorce peut être demandé si les conjoints vivent séparés depuis au moins deux ans. L'un des conjoints peut demander le divorce sans l'accord de l'autre et sans avoir à prouver de faute. Le juge doit simplement vérifier que les conditions sont remplies et statuer sur les conséquences.


Le délai pour divorcer dépend du type de divorce et de la complexité de l'affaire. Voici une estimation des délais pour les différents types de divorce :

  • Divorce par consentement mutuel sans juge : Depuis la réforme de 2017, le divorce par consentement mutuel peut être conclu sans passer devant un juge si les deux conjoints sont d'accord sur les termes du divorce. Dans ce cas, les délais peuvent être relativement courts, généralement de quelques semaines à quelques mois, en fonction de la rapidité avec laquelle les avocats rédigent la convention de divorce et de la disponibilité du notaire pour l'enregistrer.
  • Divorce par consentement mutuel avec juge : Si les conjoints ont des enfants mineurs qui souhaitent être entendus par le juge, ils devront passer devant un juge pour le divorce par consentement mutuel. Dans ce cas, les délais peuvent être un peu plus longs, de quelques mois à un an, en fonction de la disponibilité du juge et de la rapidité de la procédure.
  • Divorce contentieux (pour acceptation du principe de la rupture, pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute) : Pour les divorces contentieux, les délais peuvent être plus longs, souvent d'un an à plusieurs années, en fonction de la complexité de l'affaire, des questions en litige, de la charge de travail du tribunal et de la rapidité avec laquelle les parties parviennent à un accord ou présentent leurs arguments.

Il est important de noter que ces délais sont approximatifs et peuvent varier en fonction des circonstances spécifiques de chaque cas et de la juridiction concernée. Pour obtenir des informations plus précises sur les délais de divorce dans votre situation, consultez un avocat spécialisé en droit de la famille.


Les frais de divorce sont généralement partagés entre les conjoints, bien que la répartition exacte puisse varier en fonction des circonstances. Voici quelques éléments à prendre en compte concernant les frais de divorce :

  • Honoraires des avocats : Chaque conjoint est généralement responsable du paiement des honoraires de son propre avocat. Cependant, dans certains cas, un juge peut ordonner à l'un des conjoints de contribuer aux frais d'avocat de l'autre conjoint, en particulier si l'un des conjoints a des ressources financières nettement supérieures à celles de l'autre.
  • Frais de justice : Les frais de justice, tels que les frais de dépôt de la demande de divorce, sont généralement partagés entre les conjoints, sauf accord contraire ou décision du juge. En cas de divorce par consentement mutuel sans juge, les frais d'enregistrement de la convention de divorce chez le notaire sont également partagés entre les conjoints.
  • Frais d'expertise et de médiation : Si des experts sont nécessaires pour évaluer des biens ou si une médiation est requise pour résoudre des conflits, les frais associés sont généralement partagés entre les conjoints, sauf accord contraire ou décision du juge.
  • Aide juridictionnelle : Si l'un des conjoints a des ressources financières limitées, il peut être éligible à l'aide juridictionnelle, qui peut couvrir tout ou partie des frais d'avocat et des frais de justice. L'éligibilité et le montant de l'aide juridictionnelle dépendent des ressources du demandeur.

Il est important de noter que chaque situation est unique et que la répartition des frais de divorce peut varier en fonction des circonstances spécifiques de chaque cas. Consultez toujours un avocat spécialisé en droit de la famille pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.


Le Juge aux Affaires Familiales (JAF) est un magistrat spécialisé qui intervient dans les affaires concernant les questions familiales en France. Voici un aperçu des procédures devant le JAF :

  • Saisine du JAF : Pour saisir le JAF, il faut déposer une requête auprès du tribunal de grande instance du lieu de résidence de la famille. La requête doit être accompagnée des pièces justificatives requises. Dans le cadre d'un divorce, la requête est généralement rédigée et déposée par un avocat.
  • Audience de conciliation : Dans le cas d'un divorce contentieux (pour acceptation du principe de la rupture, pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute), le JAF convoque d'abord les époux à une audience de conciliation. L'objectif est de tenter de parvenir à un accord sur certaines questions et de prendre des mesures provisoires en attendant le jugement final de divorce (telles que l'attribution du domicile conjugal, la pension alimentaire, la garde des enfants, etc.).
  • Ordonnance de non-conciliation : À l'issue de l'audience de conciliation, si les époux ne parviennent pas à un accord complet, le JAF rend une ordonnance de non-conciliation. Cette ordonnance fixe les mesures provisoires en attendant le jugement final de divorce. Après le prononcé de l'ordonnance de non-conciliation, l'un des époux peut déposer une demande de divorce devant le JAF.
  • Assignation en divorce : L'époux qui souhaite divorcer doit faire signifier à l'autre conjoint une assignation en divorce par huissier de justice. Cette assignation doit contenir les motifs et les demandes du conjoint qui demande le divorce, ainsi que les pièces justificatives requises.
  • Procédure écrite : Les époux et leurs avocats échangent des écritures (conclusions) pour présenter leurs arguments et demandes concernant les questions liées au divorce (telles que la répartition des biens, la pension alimentaire, la garde des enfants, etc.). Le JAF peut également ordonner des expertises ou des enquêtes sociales pour recueillir des informations supplémentaires.
  • Audience devant le JAF : Une fois que les écritures ont été échangées et que toutes les informations nécessaires ont été recueillies, les époux et leurs avocats comparaissent devant le JAF pour une audience. Chaque partie présente ses arguments et répond aux questions du juge.
  • Jugement de divorce : Le JAF rend un jugement qui prononce le divorce et règle les questions liées au divorce (telles que la répartition des biens, la pension alimentaire, la garde des enfants, etc.). Ce jugement doit être signifié aux époux par huissier de justice et peut être susceptible d'appel.

Il est important de noter que chaque situation est unique et que la procédure devant le JAF peut varier en fonction des circonstances spécifiques de chaque cas. Consultez toujours un avocat spécialisé en droit de la famille pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.


La dissolution d'un Pacte civil de solidarité (PACS) en France est une procédure distincte du divorce, car le PACS concerne les couples non mariés qui ont choisi de s'unir légalement. Il existe plusieurs façons de dissoudre un PACS :

  • Mariage des partenaires : Si les partenaires se marient (que ce soit entre eux ou avec une autre personne), le PACS est automatiquement dissous.
  • Décès d'un partenaire : En cas de décès de l'un des partenaires, le PACS est automatiquement dissous.
  • Dissolution à l'amiable : Si les partenaires sont d'accord pour mettre fin à leur PACS, ils peuvent le faire en rédigeant une déclaration conjointe de dissolution du PACS. Cette déclaration doit être signée par les deux partenaires et être accompagnée d'une copie de leurs pièces d'identité. Ils doivent ensuite déposer cette déclaration et les pièces jointes auprès du greffe du tribunal ou de la mairie où le PACS a été enregistré initialement.
  • Dissolution unilatérale : Si un partenaire souhaite mettre fin au PACS sans l'accord de l'autre, il peut le faire en signifiant à l'autre partenaire sa décision de mettre fin au PACS par voie d'huissier de justice. Le partenaire qui souhaite dissoudre le PACS doit ensuite informer le greffe du tribunal ou la mairie où le PACS a été enregistré initialement en fournissant une copie de la signification.

Dans tous les cas de dissolution du PACS, les partenaires doivent régler les conséquences de la dissolution, notamment le partage des biens, les éventuelles dettes communes et la pension alimentaire (le cas échéant). Si les partenaires ne parviennent pas à un accord concernant ces questions, ils peuvent saisir le Juge aux Affaires Familiales (JAF) pour statuer sur ces questions.

Il est important de noter que la dissolution d'un PACS n'a pas les mêmes conséquences juridiques qu'un divorce, notamment en ce qui concerne les droits de succession, la prestation compensatoire ou les régimes matrimoniaux. Consultez un avocat spécialisé en droit de la famille ou un notaire pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.


La pension alimentaire est généralement destinée à couvrir les frais liés à l'entretien et à l'éducation des enfants après la séparation ou le divorce des parents. Le montant de la pension alimentaire est déterminé en fonction de plusieurs facteurs, tels que les ressources des parents, les besoins des enfants et la répartition de la garde.

Si il n'y a pas d'accord entre le couple pour la définir, le Juge aux Affaires Familiales (JAF) prend en compte les éléments suivants pour calculer le montant de la pension alimentaire :

  • Les ressources des parents : Le juge examine les revenus et les ressources financières de chaque parent, y compris les salaires, les revenus locatifs, les pensions, les allocations, etc.
  • Les charges des parents : Le juge prend également en compte les charges financières de chaque parent, telles que les dépenses liées au logement, aux impôts, aux crédits, aux frais de santé, etc.
  • Les besoins des enfants : Le juge évalue les besoins des enfants en fonction de leur âge, de leur état de santé, de leur niveau de vie antérieur, de leurs besoins en matière d'éducation et de loisirs, etc.
  • La répartition de la garde : Le juge tient compte du mode de garde des enfants (garde alternée, garde exclusive, droit de visite et d'hébergement, etc.) pour déterminer le montant de la pension alimentaire.

Pour aider à estimer le montant de la pension alimentaire, le Ministère de la Justice français a mis en place une méthode de calcul basée sur une table de référence appelée "barème de pension alimentaire". Ce barème prend en compte le revenu du parent débiteur, le nombre d'enfants à charge et les frais de garde.

Il est important de souligner que le barème de pension alimentaire est indicatif et que le juge peut décider d'un montant différent en fonction des circonstances spécifiques de chaque affaire. Le montant de la pension alimentaire peut également être révisé si la situation des parents ou des enfants évolue (changement de revenus, de charges, de besoins, etc.).

Pour obtenir des conseils adaptés à votre situation, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille.


La prestation compensatoire est destinée à compenser la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives des époux. Son montant est fixé en tenant compte des besoins et des ressources de chaque époux, ainsi que de la situation familiale et professionnelle. Si il n'y a pas d'accord entre les personnes, le Juge aux Affaires Familiales (JAF) est chargé de déterminer le montant de la prestation compensatoire en tenant compte de divers critères, énumérés à l'article 271 du Code civil :

  • La durée du mariage : Le juge prend en compte la durée du mariage pour évaluer l'ampleur de la disparité entre les conditions de vie des époux.
  • L'âge et l'état de santé des époux : Le juge considère l'âge et l'état de santé des époux pour déterminer leur capacité à travailler et à subvenir à leurs propres besoins après le divorce.
  • Les qualifications et la situation professionnelle des époux : Le juge évalue les compétences, l'expérience professionnelle et les perspectives d'emploi de chaque époux pour estimer leur capacité à générer des revenus après le divorce.
  • Les conséquences des choix professionnels faits pendant le mariage : Le juge prend en compte les choix professionnels faits pendant le mariage, par exemple si l'un des époux a sacrifié sa carrière pour élever les enfants ou soutenir la carrière de l'autre époux.
  • Le patrimoine estimé ou prévisible des époux : Le juge examine le patrimoine des époux, y compris les biens immobiliers, les placements financiers, les pensions de retraite, etc., pour déterminer leur capacité à subvenir à leurs besoins après le divorce.
  • Les droits à la retraite : Le juge prend en compte les droits à la retraite acquis par les époux pendant le mariage.

Il n'existe pas de formule mathématique précise pour calculer le montant de la prestation compensatoire. Le juge dispose d'une large marge d'appréciation pour fixer le montant en tenant compte des critères énumérés ci-dessus et des circonstances spécifiques de chaque affaire.

La prestation compensatoire peut être versée sous différentes formes : sous forme de capital (somme d'argent, attribution de biens), de rente viagère, ou d'une combinaison des deux. La loi favorise toutefois le versement sous forme de capital, si possible.

Il est conseillé de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour obtenir des conseils adaptés à votre situation et pour vous aider à estimer le montant de la prestation compensatoire dans votre cas.


L'altération définitive du lien conjugal est un motif de divorce en France, prévu à l'article 237 du Code civil. Ce motif repose sur l'idée que la relation conjugale entre les époux est irrémédiablement rompue en raison de la cessation de la vie commune depuis une certaine durée.

Pour que le divorce puisse être prononcé pour altération définitive du lien conjugal, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Cessation de la vie commune : Les époux doivent avoir cessé de vivre ensemble et ne plus partager de résidence commune. Cela implique généralement que l'un des époux a quitté le domicile conjugal.
  • Délai de séparation : Les époux doivent être séparés depuis au moins deux ans au moment de l'assignation en divorce. Ce délai est destiné à démontrer que la séparation est réelle et durable, et que le lien conjugal est effectivement altéré de manière définitive.
  • Intention de rompre le lien conjugal : L'un des époux (au moins) doit manifester clairement son intention de rompre le lien conjugal en déposant une demande de divorce pour altération définitive du lien conjugal.

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal ne repose pas sur la faute de l'un des époux. Cela signifie qu'il n'est pas nécessaire de prouver une faute, une violence ou une mauvaise conduite de l'un des époux pour que le divorce soit prononcé. Ce motif de divorce est particulièrement adapté aux situations où les époux souhaitent divorcer à l'amiable, sans passer par la procédure de divorce par consentement mutuel, ou lorsque l'un des époux ne souhaite pas divorcer mais que l'autre époux veut mettre fin au mariage.

Dans un divorce pour altération définitive du lien conjugal, le juge aux affaires familiales (JAF) se prononce sur les conséquences du divorce, telles que la répartition des biens, la pension alimentaire, la garde des enfants et la prestation compensatoire, si nécessaire.

Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour vous accompagner et vous conseiller tout au long de la procédure de divorce.


La procédure pénale en France est composée de plusieurs phases, allant de la constatation de l'infraction à l'exécution de la peine. Voici un aperçu des principales étapes de la procédure pénale :

  • Enquête préliminaire ou flagrance : Lorsqu'une infraction est constatée, la police ou la gendarmerie mène une enquête pour rassembler des preuves et identifier les auteurs de l'infraction. L'enquête préliminaire est menée pour les infractions non flagrantes, tandis que l'enquête de flagrance est menée lorsque l'infraction est en cours ou vient de se produire.
  • Saisine du Procureur de la République : Une fois l'enquête terminée, le dossier est transmis au Procureur de la République, qui décide des suites à donner à l'affaire. Il peut classer l'affaire sans suite, proposer une alternative aux poursuites (comme une médiation ou une composition pénale) ou engager des poursuites pénales.
  • Instruction judiciaire (facultative) : Si l'affaire est complexe ou nécessite des investigations supplémentaires, le Procureur de la République peut ouvrir une information judiciaire. Un juge d'instruction est alors saisi et mène des investigations approfondies pour établir les faits et les responsabilités. À la fin de l'instruction, le juge d'instruction rend une ordonnance de renvoi devant le tribunal compétent, une ordonnance de non-lieu ou une ordonnance de mise en accusation devant la Cour d'assises.
  • Poursuites pénales : Si le Procureur de la République décide d'engager des poursuites, l'affaire est portée devant le tribunal compétent (tribunal de police, tribunal correctionnel ou Cour d'assises) en fonction de la gravité de l'infraction.
  • Audience et jugement : Lors de l'audience, le tribunal examine les preuves, entend les témoignages et les arguments des parties (le Ministère public, la partie civile et la défense). À l'issue de l'audience, le tribunal rend un jugement qui détermine la culpabilité ou l'innocence de l'accusé et, le cas échéant, fixe la peine à appliquer.
  • Voies de recours : Les parties (l'accusé, le Ministère public et la partie civile) peuvent contester le jugement en faisant appel devant la Cour d'appel ou, dans certains cas, en formant un pourvoi en cassation devant la Cour de cassation.
  • Exécution de la peine : Si le jugement est définitif, la peine prononcée est exécutée. Cela peut inclure l'incarcération, l'amende, les travaux d'intérêt général, les peines complémentaires (comme la suspension du permis de conduire), ou les mesures de sûreté (comme le suivi socio-judiciaire).

Il est important de noter que chaque affaire pénale est unique et que la procédure peut varier en fonction des circonstances spécifiques de chaque cas. Il est recommandé de consulter un avocat pénaliste.

Avo themis Paillard goustour / Brulay

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